Le make up qui change de couleur
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Même si ça ne date pas d’hier, le maquillage qui change de couleur en fonction du pH de chaque peau nous revient des années 2000, amélioré et plus pointu que jamais. Une question subsiste quand même : comment ça fonctionne ?
On n’aura jamais vu autant de contenus mettre en avant du maquillage réagissant au pH de la peau qu’aujourd’hui. En même temps, à défaut d’être innovants, ces produits de beauté, qui, dès qu’ils sont appliqués sur le visage changent de couleur en fonction de l’acidité de chaque épiderme, sont de plus en plus performants grâce à l’avancée scientifique de l’industrie. Si bien qu’ils commencent à remplacer les blushs et les rouges à lèvres « classiques » car ils permettent d’obtenir un résultat plus naturel et personnalisé.
Mais avant de vous expliquer comment fonctionnent ces produits, reprenons la base : qu’est-ce que le pH ? Nick Dindio, directeur de la recherche et du développement chez SOS Beauty, un incubateur de beauté basé à Los Angeles, l’explique simplement à Byrdie :
Comment le pH change la couleur du maquillage transparent ?
L’industrie cosmétique est fascinante en termes de recherches et d’avancées technologiques. Et elle l’est d’autant plus quand on sait que le principal facteur qui permet à la formule de changer de couleur au contact de la peau réside dans un colorant qui arrive à varier sa nuance selon le pH et l’environnement. Ce fameux colorant, en revanche, a besoin d’eau pour permettre à sa forme vibrante d’agir. Dindio parle de ce phénomène :
Une adaptation à chaque carnation : l’argument marketing de trop
Si les blushs, les rouges à lèvres et tous les autres produits qui réagissent au pH de la peau sont relativement efficaces, ils ne changent absolument pas de couleur en fonction de chaque carnation. C’est un argument marketing que l’on peut lire régulièrement mais qui n’est en aucun cas valable pour ce type de produit. Pourquoi ? Pour une raison simple : c’est seulement l’acidité de chaque épiderme qui permet d’obtenir ce résultat. Ce dernier peut varier, si, par exemple, vous humectez vos lèvres avec votre salive et que cette dernière dispose d’un pH différent que celui de votre bouche. Mais malheureusement, ça s’arrête là…
Un spectre de couleurs encore limité
Rose intense, prune, rouge cerise, orangé… Le nuancier en matière de blushs et de rouges à lèvres réagissant au pH est assez limité. Et c’est bien dommage, car le résultat qu’ils offrent une fois porté est assez plaisant, surtout pour les personnes qui aiment se maquiller subtilement. Mais pourquoi ces petits produits sont déclinés dans un spectre réduit ? Nick Dindio a la réponse et malheureusement, elle est un peu fataliste :
Heureusement, les couleurs déjà couvertes par ces colorants sont assez généralistes pour s’adapter à toutes les carnations. Et si on cherche une nuance plus complexe, on n’a plus qu’à jeter un œil du côté des baumes teintés pour obtenir un résultat similaire qui certes est moins magique, mais tout aussi efficace !
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